PAS BÊTEDes chèvres et des moutons se régalent de sapins de Noël

Les sapins de Noël, un mets de choix pour régaler chèvres et moutons

PAS BÊTEDans l’Hérault, la Ferme de Sévy récupère les arbres pour ses animaux
Des moutons et des chèvres dévorent un arbre de Noël, à la ferme de Sévy.
Des moutons et des chèvres dévorent un arbre de Noël, à la ferme de Sévy. - Facebook Ferme de Sévy / Facebook Ferme de Sévy
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • Dans l’Hérault, la ferme de Sévy récupère, chaque année, les sapins de Noël des habitants, après les fêtes, pour les donner à manger aux chèvres et aux moutons.
  • « Dedans, il y a beaucoup de vitamines, et des oligo-éléments. Et c’est un vermifuge naturel, comme les ronces », explique Séverine Montfort, la propriétaire.
  • Face à l’immense succès de cette initiative originale, cette intervenante en médiation animale a toutefois dû, pour cette année, stopper les dons de sapins.

Et vous, que faites-vous de votre sapin de Noël, après les fêtes ? Faites-vous partie des indélicats, qui l’abandonnent sur un trottoir ? Ou de ceux qui font les choses bien, en l’apportant jusqu’à un point de collecte ? Et si vous le déposiez dans une ferme, pour qu’il soit dévoré par des chèvres et des moutons ? A Saint-Pargoire (Hérault), chaque année, au début du mois de janvier, la ferme de Sévy récupère les sapins des habitants du coin, pour les offrir à ses chèvres et ses moutons. Car ces animaux adorent les sapins !

« Dedans, il y a beaucoup de vitamines, et des oligo-éléments, en particulier dans la sève. Et c’est un vermifuge naturel, comme les ronces », explique Séverine Montfort, propriétaire de cette ferme familiale, qui propose des séances de médiation animale, auprès d’enfants, de seniors ou de personnes en situation de handicap. Les chèvres sont les plus friandes des sapins de Noël. « Elles commencent à manger les aiguilles, tout ce qui est vert, puis elles grignotent l’écorce des branches et du tronc », sourit l’Héraultaise.


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Ni neige artificielle, ni paillettes

Bien sûr, Séverine Montfort veille, quand on lui apporte un arbre de Noël, à ce qu’il n’y ait pas eu de neige artificielle, de bombe colorée ou des paillettes, sur les branches. Ce serait toxique, pour les animaux. Et ce que les chèvres et les moutons aiment, c’est quand il y a le pied. Comme ça, il tient debout, et toute la ménagerie peut s’agglutiner autour.


« La première année, après les fêtes, je leur ai donné mon sapin à manger, et ceux de deux ou trois amis du village, confie l’exploitante. L’année suivante, j’ai publié une annonce sur Facebook, j’en ai eu une bonne dizaine. Et cette année, ma publication a été énormément partagée ! » Depuis, elle croule sous les dons. Pour éviter que ces pensionnaires à barbiches ne frôlent l’indigestion, Séverine Montfort a dû, pour cette année, il y a quelques heures, arrêter de les récupérer. « On m’en a apporté une cinquantaine, c’est suffisant pour cette année ! Je n’ai que 13 chèvres et 8 moutons ! »

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