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La Nouvelle Éco : à Rians, les Laiteries Triballat peinent à recruter

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Entreprise emblématique du Cher, les Laiteries Triballat, qui fête leurs 120 ans cette année, ont été bousculées par la crise. Recruter est aussi plus difficile : une quarantaine de postes sont aujourd’hui vacants.

La faisselle Rians est un des produits phare des Laiteries Triballat. La faisselle Rians est un des produits phare des Laiteries Triballat.
La faisselle Rians est un des produits phare des Laiteries Triballat. - Laiteries Triballat

Fermeture prolongée des restaurants, généralisation du télétravail, mise en place de protocoles sanitaires : la crise du Covid a bouleversé l’organisation interne des Laiteries Triballat contraintes dans le même temps de fermer certaines lignes de production et de fournir plus massivement le réseau des grandes surfaces où la demande s’était accrue. Les perturbations du transport maritime mondial ont également eu des répercussions. 

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Au final, le chiffre d’affaires est resté stable.On a assisté à un transfert de nos ventes. Ce que les gens ne consommaient plus à l’extérieur, ils l’ont consommé chez eux”, explique Hugues Triballat, PDG de cette laiterie familiale née il y a 120 ans à Rians.

De nouvelles attentes du consommateur

La crise a également suspendu le lancement de nouveaux produits : “Depuis le début de cette crise, les consommateurs ont changé leurs habitudes, observe le PDG_. Il nous faut réévaluer leurs attentes. Cela dit, le goût, l’authenticité et le savoir-faire qui font partie de nos valeurs  sont des critères qui sont aujourd’hui valorisés par le consommateur.  Ces attentes se sont exprimées au moment de la crise du Covid mais elles étaient déjà présentes avant.”_ 

Mieux rémunérer les éleveurs

Comme de nombreuses entreprises, les Laiteries Triballat sont aujourd’hui confrontées à une flambée des coûts de l’énergie et des matières premières et envisage de répercuter ces hausses sur la grande distribution. Dans le même temps, Triballat s'est engagé depuis deux ans dans un programme de revalorisation du prix du lait. “Nous payons actuellement 20 euros au-dessus de la moyenne nationale pour 1000 litres et nous allons poursuivre nos efforts, précise Hugues Triballat_. Il est important de bien rémunérer les producteurs si l’on veut conserver les élevages dans un rayon de 80 à 100 km_.” 

L’entreprise compte 800 salariés dans le Cher. Elle rencontre des difficultés à recruter, ce qui n’était pas le cas par le passé.  Fin octobre, elle a organisé en son sein un forum pour l'emploi qui a réuni 80 candidats. Une quarantaine de postes sont actuellement à pourvoir dans différents métiers : chauffeur, cariste, responsable de lignes, services administratifs... 

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