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Oignies : des collégiens mettent en scène des « Fables » de La Fontaine pour divertir les résidents de l’Ehpad

En janvier, des élèves de 6e du collège Pasteur ont eu une chouette idée : réaliser des vidéos mettant en scène des « Fables » de La Fontaine et les envoyer aux résidents de l’Ehpad voisin. Très émus par cette attention, ces derniers ont décidé à leur tour de leur ouvrir virtuellement les portes de leur établissement. Avec l’espoir, d’ici le mois de juin, de pouvoir les rencontrer pour de vrai !

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Ce projet d’échanges entre le collège Louis-Pasteur et l’Ehpad Stéphane-Kubiak a débuté en janvier. « Avec mes élèves de 6e, on s’est présenté nos vœux pour la nouvelle année et je leur ai demandé ce qu’ils souhaitaient, explique Stéphanie Delcourt, prof de français. Beaucoup ont, naturellement, parlé de la crise sanitaire qui n’était pas facile à vivre et qui devait l’être encore moins pour les personnes âgées. » C’est alors qu’au fil de la discussion, l’un d’eux évoque l’idée de « faire quelque chose pour les divertir ».

Déjà sensibilisés au théâtre – genre littéraire sur lequel ils ont travaillé à la rentrée – ils ont alors imaginé mettre en scène des Fables de La Fontaine, à leur manière. « Certains ont décidé de jouer eux-mêmes, d’autres ont préféré utiliser des figurines et du matériel. On leur a donné carte blanche. » Une fois les vidéos montées, elles ont été envoyées à l’Ehpad. « Les résidents étaient très contents et très touchés de découvrir que ces jeunes, qui ont l’âge de leurs petits-enfants, pensaient à eux », témoigne Kevin Widehem, animateur au sein de l’établissement oigninois.

En guise de remerciement, l’Ehpad a donc décidé de leur rendre la pareille. « On est en train de tourner, à notre tour, des petites vidéos pour leur présenter tout ce qu’on fait ici : les animations, les soins bien-être, les jeux de société… Et leur montrer que, contrairement à ce qu’ils peuvent penser, c’est pas une prison. » Du côté du collège comme de l’Ehpad, on compte bien continuer d’entretenir cet échange. « Pourquoi pas en organisant une rencontre, en extérieur, à la fin de l’année scolaire, si les conditions le permettent », espère Stéphanie Delcourt. On croise les doigts.

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